Les symphonies sont parmi les œuvres les plus emblématiques et les plus accomplies de la musique classique. De Haydn à Mahler, en passant par Mozart, Beethoven ou Brahms, les plus grands compositeurs ont consacré leur génie à cette forme orchestrale qui permet de déployer une pensée musicale à grande échelle.
Mais connaissez-vous les caractéristiques des principales symphonies du répertoire ? Saurez-vous associer chaque œuvre à son compositeur, identifier ses particularités, citer ses surnoms ? C’est le moment de tester vos connaissances avec notre quiz dédié aux grandes symphonies. Un voyage à travers les sommets de la musique orchestrale.
Résultats
#1. Combien de symphonies Beethoven a-t-il composées ?
#2. Quel est le surnom donné à la Symphonie n°41 de Mozart ?
#3. Quelle est la particularité de la Symphonie n°8 de Schubert, dite « Inachevée » ?
#4. Combien de symphonies Mahler a-t-il composées ?
#5. Quel compositeur a écrit la Symphonie Fantastique ?
#6. Combien de mouvements comporte une symphonie classique ?
#7. Quelle est la symphonie la plus célèbre de Brahms ?
#8. Quel compositeur a écrit la Symphonie « Pathétique » ?
#9. La Symphonie « Du Nouveau Monde » est l’œuvre de quel compositeur ?
#10. Quelle symphonie de Mahler est connue sous le nom de « Résurrection » ?
Ce quiz sur les grandes symphonies vous a-t-il permis de tester votre connaissance de ces monuments du répertoire ? Nous espérons qu’il aura suscité votre intérêt pour ces œuvres qui comptent parmi les plus hautes réalisations de la musique occidentale.
Pour aller plus loin dans votre exploration de l’univers symphonique, nous vous proposons de découvrir notre FAQ. Vous y trouverez des éclairages sur l’histoire du genre, ses évolutions, ses grands interprètes.
La symphonie trouve ses racines dans l’ouverture à l’italienne du début du XVIIIe siècle, une pièce orchestrale en trois mouvements qui servait d’introduction aux opéras. Peu à peu, elle s’est émancipée pour devenir une œuvre autonome, avec l’ajout d’un menuet entre le mouvement lent et le finale. Les premiers grands symphonistes sont Sammartini, Stamitz et surtout Haydn, considéré comme le « père de la symphonie ».
L’époque classique est l’âge d’or de la symphonie, avec les chefs-d’œuvre de Haydn (les « Londoniennes »), Mozart (les trois dernières, « Jupiter » en tête) et le jeune Beethoven (les deux premières). Ces œuvres établissent le modèle de la symphonie en quatre mouvements, avec un premier mouvement de forme sonate, un mouvement lent, un menuet (remplacé ensuite par le scherzo) et un finale rapide.
Avec Beethoven et ses successeurs romantiques (Schubert, Schumann, Brahms, Tchaïkovski…), la symphonie prend une ampleur et une intensité expressive nouvelles. Les orchestres s’agrandissent, les harmonies s’enrichissent, les formes s’élargissent. Certains compositeurs, comme Berlioz ou Liszt, y intègrent un programme littéraire ou philosophique (symphonie à programme). D’autres, comme Bruckner ou Mahler, lui confèrent une dimension métaphysique et visionnaire.
Le XXe siècle a vu naître des symphonies qui ont fait éclater les cadres traditionnels du genre : atonalité chez Schönberg (Symphonie de chambre n°1), polytonalité chez Stravinsky (Symphonie de psaumes), citations et collages chez Berio (Sinfonia), spatialisation chez Stockhausen (Gruppen)… Les symphonies de Chostakovitch ou de Prokofiev, plus classiques dans leur langage, témoignent quant à elles des tragédies de l’histoire.