Le concerto, genre roi de la musique classique, met en scène un fascinant dialogue entre le virtuose soliste et la puissance de l’orchestre.
De Vivaldi à Rachmaninov, en passant par Mozart et Beethoven, les plus grands compositeurs ont exploré les possibilités de ce face-à-face musical. Mais que savez-vous vraiment de l’histoire et des codes du concerto ? C’est le moment de tester vos connaissances avec notre quiz dédié à cette forme emblématique de la virtuosité classique. Testez sans plus apprendre vos connaissances avec ce quiz sur le concerto.
Résultats
#1. Qu’est-ce qu’un concerto ?
#2. Combien de mouvements comporte généralement un concerto classique ?
#3. Lequel de ces compositeurs n’a pas écrit de concertos pour piano ?
#4. Quel est le nom donné au premier mouvement d’un concerto ? a) Adagio b) Allegro c) Andante d) Presto
#5. Dans un concerto, que signifie le terme « cadenza » ?
#6. Quel compositeur a écrit les « Quatre Saisons », une série de concertos pour violon ?
#7. Combien de concertos pour piano Beethoven a-t-il composés ?
#8. Qu’est-ce qu’un concerto grosso ?
#9. Quel compositeur a écrit le célèbre « Concerto pour clarinette » en la majeur ?
#10. Combien de concertos pour piano Rachmaninov a-t-il composés ?
Alors, comment vous en êtes-vous sorti ? Ce quiz sur le concerto vous a-t-il permis de mesurer votre expertise dans ce genre musical si populaire ?
Pour aller plus loin dans votre exploration du concerto, nous vous proposons de découvrir notre FAQ. Vous y trouverez des éclairages passionnants sur l’histoire, l’évolution et les grands interprètes de ce genre musical qui ne cesse de fasciner les mélomanes.
Le concerto est né au début du XVIIe siècle en Italie, à une époque où les compositeurs cherchaient à mettre en valeur les possibilités des instruments solistes. Les premiers concertos, souvent pour violon, opposaient un petit groupe d’instrumentistes (les « concertistes ») au reste de l’orchestre (le « tutti »). Cette forme a connu son apogée au XVIIIe siècle avec Vivaldi, Bach ou Mozart.
Si le violon et le piano sont les rois incontestés du concerto, de nombreux autres instruments ont été mis à l’honneur par les compositeurs : violoncelle (Dvorak, Elgar), alto (Bartok, Walton), flûte (Mozart, Nielsen), clarinette (Mozart, Copland), trompette (Haydn, Arutiunian), saxophone (Glazounov, Ibert)… Certains ont même écrit des concertos pour des instruments plus rares comme la mandoline (Vivaldi) ou l’harmonica de verre (Mozart) !
Le concerto classique, tel qu’il a été codifié par Mozart et ses contemporains, obéit généralement à une structure en trois mouvements : un premier mouvement rapide de forme sonate, qui oppose le soliste et l’orchestre ; un mouvement lent central, plus lyrique et introspectif ; un finale rapide et brillant, souvent de forme rondo. Le soliste y déploie toute sa virtuosité, notamment dans la cadence, un passage improvisé qui précède la conclusion du premier mouvement.
Le XIXe siècle a vu l’émergence de concertos monumentaux, véritables symphonies avec instrument soliste. Les concertos pour piano de Beethoven, Schumann, Grieg, Tchaïkovski ou Rachmaninov en sont d’illustres exemples. Chez les violonistes, les concertos de Mendelssohn, Bruch ou Brahms sont des piliers du répertoire. Le concerto romantique se caractérise par son lyrisme exacerbé, sa virtuosité transcendante et son dialogue symphonique entre le soliste et l’orchestre.
Bien que le genre ait connu son apogée aux XVIIIe et XIXe siècles, de nombreux compositeurs du XXe siècle ont continué à écrire des concertos, souvent en renouvelant la forme. On peut citer les concertos pour piano de Prokofiev, Bartok ou Chostakovitch, qui allient virtuosité et modernité ; le Concerto pour orchestre de Bartok, où chaque pupitre devient tour à tour soliste ; ou encore le Concerto pour 9 instruments de Webern, qui pousse à l’extrême la fragmentation de la forme.