Partons aujourd’hui à la découverte du Yaybahar, un instrument qui défie les conventions musicales par son apparence et ses sonorités. Conçu par le musicien turc Görkem Şen, cet instrument acoustique novateur ne ressemble à aucun autre. Avec ses cordes tendues et ses résonateurs en spirale, le Yaybahar produit des sons qui semblent tout droit sortis d’un film de science-fiction. On vous dit tout sur le Yaybahar, bonne lecture !
Pour commencer, d’où vient le Yaybahar ?
Le Yaybahar est une création récente, née de l’imagination fertile de Görkem Şen, un musicien et inventeur turc. Passionné par les sonorités nouvelles et les expériences acoustiques, Şen a passé plusieurs années à concevoir cet instrument unique en son genre. Son ambition était de créer un instrument acoustique capable de produire des sons futuristes, sans recourir à l’électronique.
C’est en 2014 que le Yaybahar voit officiellement le jour. L’instrument est immédiatement remarqué pour sa structure originale : deux longs ressorts métalliques relient des tambours résonateurs à un manche central équipé de cordes. Cette architecture complexe permet au Yaybahar de transformer les vibrations des cordes en ondes sonores, amplifiées par les résonateurs.
Le nom « Yaybahar » lui-même évoque ses racines culturelles et musicales. En turc, « yay » signifie « arc » et « bahar » se traduit par « printemps », symbolisant ainsi une renaissance musicale et une nouvelle approche sonore. L’instrument s’inscrit dans une tradition d’innovation musicale, tout en rendant hommage aux instruments à cordes traditionnels du Moyen-Orient.
Le Yaybahar, un pont entre tradition et modernité
À première vue, le Yaybahar intrigue par sa forme singulière. Ses longues tiges métalliques et ses tambours résonateurs lui confèrent une allure presque extraterrestre. Pourtant, cet instrument est entièrement acoustique, sans aucune composante électronique pour altérer ou amplifier le son.
Ce qui distingue véritablement le Yaybahar, c’est sa capacité à produire des sons qui semblent numériques alors qu’ils sont purement mécaniques. Les vibrations des cordes se propagent à travers les ressorts métalliques pour atteindre les tambours résonateurs, créant ainsi une palette sonore riche et variée.
L’instrument peut évoquer aussi bien le grondement profond d’un orage que le chant délicat d’une brise légère. Cette diversité sonore fait du Yaybahar un outil précieux pour les compositeurs et musiciens cherchant à explorer de nouveaux territoires musicaux.
En combinant des éléments traditionnels avec une approche résolument moderne, le Yaybahar offre une expérience musicale inédite. Il invite les auditeurs à redécouvrir la musique sous un angle nouveau, où chaque note devient une aventure sensorielle.
Comment joue-t-on du Yaybahar ?
Jouer du Yaybahar est une expérience sensorielle à part entière. Contrairement aux instruments traditionnels, il n’y a pas de partitions standardisées ou de techniques établies pour cet instrument. Chaque musicien doit apprivoiser le Yaybahar en explorant ses possibilités sonores et en développant sa propre approche.
Le musicien utilise un archet pour faire vibrer les cordes tendues le long du manche central. Les vibrations se propagent ensuite à travers les ressorts métalliques, créant des ondes sonores qui résonnent dans les tambours. C’est cette interaction complexe entre les différents éléments qui permet au Yaybahar de produire une gamme impressionnante de sons.
Les musiciens peuvent également expérimenter avec différentes techniques de jeu, comme pincer les cordes ou frapper légèrement les ressorts pour modifier la tonalité et la texture sonore. Chaque geste influence directement le son produit, offrant ainsi une liberté d’expression totale à l’interprète.
Que devient le Yaybahar aujourd’hui ?
Depuis sa création, le Yaybahar a suscité l’intérêt des musiciens et compositeurs du monde entier. Bien qu’il soit encore relativement peu connu du grand public, il a trouvé sa place dans des projets musicaux innovants et des performances artistiques avant-gardistes.
L’instrument est particulièrement prisé par ceux qui cherchent à repousser les limites de la musique acoustique. Il a été utilisé dans des compositions contemporaines, des bandes sonores de films et même dans des installations artistiques immersives.
Görkem Şen continue d’explorer les possibilités offertes par le Yaybahar, collaborant avec d’autres artistes pour créer des œuvres inédites. L’instrument est devenu un symbole d’innovation musicale, inspirant une nouvelle génération de musiciens à expérimenter avec les sons acoustiques.
Aujourd’hui, le Yaybahar incarne la fusion parfaite entre tradition et modernité, ouvrant la voie à de nouvelles formes d’expression musicale. Sa popularité croissante témoigne de l’attrait durable pour cet instrument hors du commun.
3 choses insolites à savoir sur le Yaybahar (pour briller en société)
Un instrument né d’un rêve sonore
Görkem Şen a conçu le Yaybahar sans aucune référence préalable. Son objectif était de créer un instrument capable de produire des sons futuristes uniquement par des moyens acoustiques.
L’effet sonore sans électronique
Bien que ses sons évoquent souvent ceux produits par des synthétiseurs modernes, le Yaybahar ne contient aucune composante électronique. Tout est généré mécaniquement grâce à sa structure ingénieuse.
Une résonance universelle
Le nom « Yaybahar » combine deux mots turcs signifiant « arc » et « printemps ». Cela symbolise non seulement sa forme mais aussi l’idée d’une renaissance musicale perpétuelle, où chaque performance est unique.
Voilà, vous êtes désormais incollable sur le Yaybahar !
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Article proposé par Jordane FEUILLET
Pianiste depuis l'âge de 8 ans et passionné de musique, Jordane FEUILLET chante aujourd'hui dans plusieurs chœurs, où il continue de perfectionner sa voix de ténor. Curieux et amoureux du répertoire classique, il partage avec enthousiasme ses conseils pour accompagner les musiciens débutants et passionnés dans leur apprentissage.