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Sourdine de violoncelle : le guide ultime pour un achat réussi

Vous cherchez à atténuer le volume sonore de votre violoncelle sans dénaturer son timbre ? La sourdine est l’accessoire qu’il vous faut !

Mais attention, il ne suffit pas de choisir la première venue.

Matériaux, poids, taille : chaque type de sourdine a ses spécificités qui influenceront grandement le rendu acoustique et le confort de jeu.

Dans cet article, nous passerons en revue les principales familles de sourdines pour violoncelle, des plus classiques aux plus innovantes. Nous verrons aussi quels sont les critères à considérer pour faire le bon choix en fonction de vos besoins et de vos préférences.

Les sourdines pour violoncelle en caoutchouc

Les sourdines en caoutchouc sont les plus répandues et les plus abordables du marché. Il faut dire qu’elles ont de nombreux atouts : légères, flexibles, faciles à poser et à enlever, elles s’adaptent à tous les types de chevalets et conviennent à tous les niveaux de pratique.

Sur le plan acoustique, les sourdines en caoutchouc offrent une atténuation moyenne du volume sonore, de l’ordre de 20 à 30%. Elles ont tendance à assourdir un peu les aigus et à renforcer légèrement les graves, donnant au violoncelle un timbre plus feutré et plus rond.

C’est un bon choix pour travailler chez soi sans déranger le voisinage, ou pour jouer en groupe sans couvrir les autres instruments.

sourdine violoncelle caoutchouc

Les principales marques proposant des sourdines en caoutchouc sont Tourte, Pirastro, Viva ou encore Ultra Practice. Comptez entre 5 et 20 € pour un modèle standard.

Les versions les plus chères bénéficient souvent d’un revêtement en velours ou d’une découpe optimisée pour un meilleur maintien sur le chevalet. Un bon rapport qualité/prix pour débuter le violoncelle.

Les sourdines pour violoncelle en bois

Plus confidentielles mais très appréciées des violoncellistes avertis, les sourdines en bois offrent une atténuation plus naturelle et plus homogène du son. Façonnées à partir d’essences denses comme l’ébène, le palissandre ou le buis, elles préservent les harmoniques et la richesse du timbre, tout en réduisant le volume de 30 à 40%.

Du fait de leur densité, les sourdines en bois sont un peu plus lourdes que leurs cousines en caoutchouc. Il faut donc veiller à bien les ajuster sur le chevalet pour éviter qu’elles ne glissent ou qu’elles n’altèrent la justesse. Mais une fois en place, elles tiennent bien et ne bougent pas, même pendant les passages vigoureux.

Côté esthétique, les sourdines en bois ont un charme indéniable, avec leurs veines apparentes et leur teinte chaude. Certains luthiers les sculptent même pour reproduire la forme d’un bridge de violoncelle miniature. Un objet d’art autant qu’un accessoire acoustique !

Côté prix, comptez entre 20 et 50 euros.

🎶 Un outil qu’on a testé et qu’on recommande pour progresser au violoncelle

Nous avons testé la plateforme Tomplay, et notamment son catalogue pour violoncelle. C’est une ressource bien pensée, très utile pour travailler à son rythme, quel que soit votre niveau.

Tomplay propose des milliers de partitions interactives pour violoncelle avec accompagnement audio : musique classique, musiques de film, pièces pédagogiques, et plus encore.

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Avec en plus :

  • Un tempo ajustable pour progresser à votre rythme
  • Des boucles de répétition pour travailler les passages difficiles
  • Des outils d’annotation (doigtés, nuances…)
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On recommande : c’est motivant, simple à utiliser, et ça donne vraiment envie de jouer plus souvent.

Les sourdines pour violoncelle en métal

Moins fréquentes mais très efficaces, les sourdines en métal se déclinent en plusieurs versions : en laiton, en cuivre, en maillechort (alliage de cuivre, de zinc et de nickel)… Leur principe acoustique est différent des sourdines en caoutchouc ou en bois. Au lieu d’étouffer les vibrations, elles les absorbent et les transforment en chaleur, grâce à leur forte conductivité.

Résultat : une atténuation importante du volume sonore (jusqu’à 50%), sans pour autant étouffer le son. Le timbre reste brillant et précis, avec une projection étonnante compte tenu de la faible amplitude. C’est donc un excellent choix pour travailler dans un environnement bruyant ou pour jouer dans un registre très doux, presque flûté.

sourdine violoncelle metal

L’inconvénient des sourdines en métal, c’est leur poids élevé (jusqu’à 100 g) qui peut déstabiliser le chevalet et fatiguer la main sur les longues sessions. Il existe cependant des modèles munis d’un crochet qui vient soutenir le cordier et répartir la charge. Une astuce ingénieuse pour profiter pleinement des vertus des métaux.

Côté prix, comptez une quinzaine d’euros minimum.

Les critères de choix : poids, taille, esthétique

Le choix d’une sourdine de violoncelle ne se limite pas au matériau.

D’autres critères entrent en jeu pour trouver le modèle qui vous conviendra le mieux, tant sur le plan acoustique que pratique.

Voici quelques points à considérer avant de vous décider :

  • Le poids : c’est un élément crucial, car une sourdine trop lourde peut vite devenir inconfortable et altérer la tenue du chevalet. Selon votre force et votre technique, visez un poids compris entre 20 et 80 g. Au-delà, vérifiez bien la présence d’un crochet de soutien.
  • La taille : elle doit être parfaitement adaptée à votre chevalet, pour une atténuation optimale et une stabilité sans faille. La plupart des fabricants proposent des sourdines en plusieurs tailles (1/2, 3/4, 4/4), mais certains modèles sont ajustables ou sur-mesure. En cas de doute, n’hésitez pas à demander conseil à votre luthier.
  • L’esthétique : c’est loin d’être secondaire, car une sourdine, c’est aussi un objet que l’on regarde et que l’on montre. Alors autant choisir un modèle qui vous plaît et qui reflète votre personnalité ! Bois précieux, métal brillant, caoutchouc coloré : il y en a pour tous les goûts. Certains musiciens assortissent même leur sourdine au vernis de leur violoncelle, pour une harmonie visuelle parfaite.

Enfin, privilégiez si possible une sourdine facile à mettre en place et à retirer, pour ne pas perdre de temps pendant les répétitions ou les concerts. Les modèles munis d’une poignée souple ou d’un anneau de préhension vous faciliteront la tâche.

Conclusion

De l’humble caoutchouc au noble palissandre, du cuivre rutilant au sobre carbone, il existe une sourdine de violoncelle pour chaque musicien, chaque répertoire, chaque occasion. Atténuation, projection, timbre : à chacun sa recette pour trouver le son juste sans déranger son entourage.

Et si d’aventure vous hésitiez encore, rappelez-vous les sages paroles de Coco Chanel : « La simplicité est la clé de toute véritable élégance ». Une maxime qui vaut aussi bien pour l’interprétation que pour le choix d’une sourdine.


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Photo de Jordane Feuillet

Article proposé par Jordane FEUILLET

Pianiste depuis l'âge de 8 ans et passionné de musique, Jordane FEUILLET chante aujourd'hui dans plusieurs chœurs, où il continue de perfectionner sa voix de ténor. Curieux et amoureux du répertoire classique, il partage avec enthousiasme ses conseils pour accompagner les musiciens débutants et passionnés dans leur apprentissage.

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